(Livre) Confessions d'une meurtrière Saison 1 de Marie-José Aubrycoin

"Marie s'est vue libérer d'une union malheureuse par la mort (presque) accidentelle de son mari violent et aussi de la cohabitation imposée avec sa redoutable belle-mère, ce qui lui a permis de s'installer à la campagne où elle profite de sa liberté retrouvée.

Quand elle fait la connaissance de sa voisine, victime elle-même d'un compagnon irascible et malveillant, son sang ne fait qu'un tour et elle décide de l'aider.

Mais comment se débarrasser en toute impunité d'un méchant, vraiment très méchant ? Il faut faire preuve d'ingéniosité surtout quand un séduisant gendarme est chargé de l'enquête..."

J'ai commencé ce livre en étant persuadé que j'allais retrouver un humour noir caustique et fort mais rien de tout ça. Peut-être quelques passages qui prête à sourire. 

La narratrice est intéressante mais pas autant que Edith, une femme abusée et sans retenue. J'adore ce genre de personnage au caractère bien franc, qui sait ce qu'elle veut. Dommage que ce roman soit si court mais cela nous pousse à courir lire la saison 2.

Ce que je retiens surtout donc de ce roman, c'est son côté féministe. Tous les hommes dépeints ici sont mauvais, méchants, et les femmes de pauvres victimes. Je suis d'accord pour certaines d'entre elles, mais pas pour Anne. Une jeune femme qui apparaît très tôt. Je ne pourrais vous en dire plus sur elle sans spoiler son histoire, mais je n'ai pas réussi à comprendre pourquoi elle lui donnait le rôle de victime alors que pour moi, elle n'a eu qu'un "retour de bâton". Je vais peut-être du coup paraître sans coeur mais c'est mon opinion. 

Marie, la narratrice, n'a pas commis d'impair, ce qui fait que la gente masculine ne la répugne pas et qu'elle est encore suffisamment confiante pour entamer une relation amoureuse saine.

En conclusion, ce livre n'est pas une perte de temps, il se lit facilement, mais n'est pas addictif et beaucoup trop féministe à mon goût. Je lirais cependant la suite pour savoir si ces femmes seront un jour punie pour avoir joué les juges et bourreaux.   

6/10

Je me demandais si les unes et les autres n'avaient pas fait subir à leurs semblables un sort pour le moins aussi peu enviable que celui qui avait été réservé aux oies, à ceci près que nous n'étions pas en train de dévorer les dépouilles de leurs victimes !

Confessions d'une meurtrière Saison 1