Dans un futur proche, le Major est unique en son genre : humaine sauvée d'un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d'un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu'elle s'apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu'on lui a menti : sa vie n'a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l'arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d'autres.
Le visuel, l'esthétisme de ce film est juste incroyable. A chaque plan, on en prend plein les yeux. Après avoir appris que le réalisateur était Rupert Sanders (Blanche Neige et le chasseur), on y retrouve sa marque. Des teints ternes et sombres, des touches de couleurs appropriées et délicates.
Du côté de l'histoire, on a une vérité douloureuse pour Mira sous fond de complot et d'espoir pour l'homme de devenir immortel. Des meurtres, des piratages très bien illustrés puisqu'on les voit de l'intérieur. Des amis devenant des ennemis, une confiance que l'on perd. Ce sont surtout les combats, les duels qui m'ont marqué. Encore une fois, la patte du réalisateur se retrouve dans les ralentis en pleine action qui la rend plus intense plus immersive.
Et enfin, niveau casting, personnellement, je l'ai beaucoup aimé. Scarlett Johanson est magnifique et crédible dans ce rôle pas évident. Les secondaires sont tous intéressants. D'ailleurs, ils sont la raison pour laquelle j'aimerai une suite à ce film. Ils apportent énormément au Major et au film. Et alors quelle surprise de voir Juliette Binoche, avec en plus, un rôle plus important que dans Godzilla.
Malgré la polémique dont ce film a fait l'objet, sur laquelle je ne reviendrais pas... Je l'ai apprécié. Durée respectable pour un film aux effets spéciaux omniprésent et à l'esthétisme enivrant. Pour tous les fans du genre, regardez-le! Pour les autres, regardez-le!
7/10
On s'accroche aux souvenirs comme s'ils nous définissaient, mais c'est ce qu'on fait qui nous définit.